Le Séjour

Le Programme de Recherche Programme de recherche Collaborer avec des structures scientifiques. Participer activement à des programmes de recherche de sciences participatives. C’est possible avec nos expéditions à la voile, découverte du plancton. BOREALIS a pour but de tester sur le terrain et de diffuser les techniques de suivi animal et végétal non invasif. Le séjour «Sur les Traces du Loup» a pour objectif de remplir une part de cette mission en suivant cet animal farouche à distance, sans jamais avoir à se retrouver face à lui, donc sans que le scientifique n’empiète sur sa vie naturelle.

Le Parc National du Canada de la Mauricie est une aire de conservation qui repose sur notre engagement à tous. En plein coeur des Laurentides, cette chaîne de montagnes qui longe la rive nord du fleuve Saint-Laurent, ce territoire de 536 km2 dégage une grande sérénité, inspirée par la douceur de son relief. Dans ce vaste plateau ondulé de collines, entrecoupé de vallées et paré d’une multitude de lacs, la vie s’écoule au rythme de la nature. Seules les saisons viennent prouver le passage du temps en retouchant les moindres détails du paysage. Ce lieu de ressourcement invite à l’action autant qu’au plaisir du camping et de l’aventure.
Depuis sa création en 1970, le parc préserve un échantillon représentatif de la région la plus méridionale du Bouclier canadien dont... les loups !

Mais la vie n’est pas facile pour les loups, car le Parc n’est pas fermé, et ils peuvent en sortir, et périssent à cause de la chasse. Les meutes ne sont pas assez grandes, alors, pour arriver à attraper des orignaux, et pour se nourrir, les loups doivent alors se rabattre sur les cerfs de virginie, plus faciles à attraper lorsque les loups sont en moins grand nombre dans la meute. Mais les cerfs de virginie vivent en dehors du parc... Cercle vicieux !
C’est à ce titre que les recherches que tu vas pouvoir mener au coeur même du parc de la Mauricie mais aussi sur ses territoires extérieurs avec les éducateurs scientifiques d’Objectif Sciences International seront d’une grande utilité, car vos résultats à toi et aux autres participants du séjours pourront être exploités par les gardes du Parc qui mènent également leurs recherches mais qui seront heureux de voir que les jeunes viennent eux aussi se mouiller pour la protection du loup, et ce en respectant scrupuleusement les protocoles scientifiques que vous aurez ainsi le plaisir d’apprendre comme si vous étiez déjà de véritables professionnels.

En bon observateur, conscient de son effet sur l’animal observé, tu apprendras à respecter le loup, mais aussi la Nature dans son ensemble, et avant d’aller au coeur du parc, toi et tes amis vous irez d’abord à la rencontre des gardes pour retirer d’eux tous les conseils qu’ils pourront vous donner. Si le parc est libre d’accès à tous les touristes qui désirent s’y rendre, votre groupe de chercheurs en herbe aura alors la particularité d’être parmi les plus prudents et les plus respectueux de tous les groupes en présence au coeur de ce lieu magnifique.

Grands fauves et discrétion ?

Ces traces de loup ont été ramenées du Kyrgyzstan par les jeunes ayant participé à l’Expédition PANTHERA

Ce séjour au Québec est accessible quel que soit votre domicile dans le monde, que vous soyez québécois-e, nord-américain-e, sud-américain-e, européen-ne, asiatique ou africain-e. Dans tous les cas, ce séjour est fortement international, comme le veulent les Statuts de l’association «Objectif Sciences International». Bien qu’il soit proposé sur un territoire fortement habité et en plein monde occidental, ce séjour est très proche des Expéditions menées chaque année depuis 2006 sur les traces de la Panthère des Neiges, en Asie Centrale (Kyrgyzstan). Les éducateurs et les éducatrices scientifiques de l’association bénéficient donc d’une grande et belle expérience dans le domaine du suivi non invasif des grands fauves avec des adolescents, et c’est une expérience formidable qui vous attend ! Découvrir et comprendre la vie du Loup est une activité parfaitement sécuritaire. D’abord parce que l’animal n’a naturellement pas l’intention de nous rencontrer, mais en plus parce que les scientifiques qui les observent et les jeunes qui apprennent à le faire dans les bonnes formes se doivent, contrairement aux chasseurs ou aux touristes, de travailler à distance et de ne jamais imposer de pression humaine ou technique à l’animal. C’est donc de manière parfaitement délicate et furtive que les participant-e-s de ces stages apprennent à approcher la vie sauvage, en s’exerçant d’abord avec des animaux plus faciles à approcher en douceur, tels que les écureuils, les moufettes... C’est en observant les traces de loups, en relavant des photos prises automatiquement et sans aucun flash (donc infrarouge la nuit), ou encore en relavant les indices génétiques de poils relevés sur les branches que l’on est capable de retracer en détail l’évolution d’une meute, les circulations des individus. Ce savoir-faire, cette manière de travailler tout en délicatesse, connu des professionnels éthiques, doit, selon Objectif Sciences International, pouvoir être transmises aux générations futures et plus particulièrement encore aux jeunes qui se destinent à devenir scientifiques à leur tour. C’est en s’amusant à reproduire les protocoles des professionnels que les jeunes, futurs adultes, pourront faire de grands pas dans leurs apprentissages.